ARGENTINE

ARGENTINE

 

Nous arrivons en Argentine le 29 Janvier en traversant le grand pont entre Fray Bentos et Gualeguaychu, et il commence à faire très chaud.

 

De prime abord, mêmes paysages qu’en Uruguay (maïs, soja prairies), mais la campagne est plutôt jaune. A vrai dire, cette route 14 au nord de Buenos Aires n’est pas passionnante, si ce n’est une multitude d’oiseaux (et nids de perroquets)..

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Nous avons juste une petite pensée émue en traversant le Rio Parana. Du haut du pont, nous apecevons le port de Zarate où nous aurions dû accoster avec le Grande Brasile, mais comme nous y serions restés 3 jours, notre captain a décidé de nous débarquer avant…à Montevidéo.

 

LA REGION DE BUENOS AIRES

 

Arrivés par l’autoroute avec 38° dans le camping-car le 30 Janvier vers 18h, par chance, les bouchons n’ont débuté qu’au centre ville sur l’Avenue du 9 de Julio, là où se trouve le fameux obélisque (1936 pour les 400 ans de la ville), et l’Opéra.

Mais grosse chaleur pour nous, pour, hélas, la tablette qui refuse de fonctionner alors qu’on en a justement besoin pour se repérer, et aussi pour le moteur de l’Iveco qui chauffe beaucoup trop. Nous tournons dans le quartier du vieux port à la recherche d’un lieu pour la nuit, mais c’est vraiment impossible à trouver. Le parking du buquebus est temporairement fermé, alors qu’on nous l’avait recommandé. Nous finissons, dégoulinant de partout, sur un parking payant pour 24h «  fort bien situé «  entre deux artères super passantes et la voie du chemin de fer. Les locos ne se privent pas de klaxonner même à 23h à quelques mètres de notre camping-car. MAIS…. Nous sommes à 2 pas du vieux Puerto Madero et du centre…Tant pis pour le confort nocturne !

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Un restau sur les quais de l’ancien port, avec petit vent rafraîchissant nous fait le plus grand bien même si le vin blanc n’est pas assez glacé.

Ce quartier est très sympas, calme et on s’y sent en sécurité. Beaucoup d’Argentins s’y promènent tard le soir. Il y a encore quelques années, c’était au contraire un endroit très mal famé. Les anciens docks tout en briques, ont été rénovés et ouverts à la location de logements. Des restaurants s’y sont installés tout le long. La municipalité a mise en valeur les vieilles grues du port et deux vieux voiliers y sont amarrés pour la visite. La corvette URUGUAY et la frégate Sarmiento, qui ont été les premiers à explorer l’Antarctique.

Buenos Aires est une très grande ville moderne. De nouveaux buildings voient sans cesse le jour et les Argentins profitent  énormément des parcs où on ils font du sport et la plupart, du jogging quand ils ne sont pas en train de boire leur fameux maté (boisson nationale : une sorte de thé baignant dans un petit bol spécial auquel ils ajoutent sans cesse de l’eau chaude (distributeurs d’eau chaude partout) et qu’ils aspirent avec une pipette. Ils y sont aussi accros que s’il s’agissait de cigarette. Et c’était pire peut-être en Uruguay (Voire la photo du guide barbu à Montevidéo).

Le centre de Buenos Aires, c’est surtout la rue Florida, piétonne, très animée car y sont concentrés la plupart des magasins, galeries couvertes et centres commerciaux.

 

Le palais rose, la place du 9 de Mayo ou ont lieu toutes les manifestations et la cathédrale du Pape François.

 

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Notre exploration de cette ville se limite à cette zone ainsi qu’un petit  tour dans le quartier San Telmo dédié au tango.dsc09676

 

Nous avons 33° dans le camping-car et la ville nous semble épuisante de monde, de bruit… C’est pourquoi nous décidons d’écourter notre visite . Tant pis pour la visite de l’Opéra qui nous tentait bien et surtout les spectacles de tango qui ont lieu le soir, et dans la rue, mais le week-end.

Nous descendons vers le sud par la Nat.3 (celle qui va jusqu’au sud). Nous sommes étonnés de la trouver de bonne qualité. Par contre, c’est amusant de lire la quantité ininterrompue de panneaux publicitaires qui la bordent. Excellent pour parfaire son espagnol !dsc09689

 

La campagne rappelle notre Beauce, mais en plus riant et varié : ici il y a non seulement les cultures, mais aussi les prairies avec vaches ou chevaux,

et un peu partout, des bosquets ou allées d’eucalyptus pour les nombreux oiseaux que nous observons avec plaisir comme ces rapaces ou ces perroquets verts .

Quant à la route, elle est constellée de barrages de police, de manière régulière. Il suffit de ralentir : ils surveillent mais n’arrêtent pas ou peu…si, une fois pour nous avant de rejoindre la pointe St Clément sur la r11 après un splendide coucher de soleil. ( mais RAS).

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Ils sont PARTOUT, non seulement sur les routes, mais à chaque route pénétrant une ville ou un village (goudronnée ou non), et aussi en ville, souvent par deux, à chaque coin de rue. Gentils de prime abord, toujours prêts à surveiller le camping-car le temps d’une course, même si on se gare devant des bornes jaunes….PARTOUT ! On n’en a jamais vu autant et il y en a même à cheval! dsc09713

 

C’est toute la côte qui est ainsi surveillée, sans doute parce qu’elle attire un monde considérable…il suffit de voir les plages de Mar d’el Plata !154-2017-02-04-la-foule

La côte n’est pas terrible, et les bourgs en bord de mer ont souvent des rues non goudronnées, même le front de mer…ce qui veur dire poussière , sable ou boue. De plus, ils ont mis des dos d’âne à tout va, quand ce ne sont pas des carrefours en creux ou nos roulettes arrières touchent à chaque fois même à 10 à l’heure .Le pauvre camping-car se tord dans tous les sens ! Beaucoup de petits bourgs nous ont rappelé notre Algérie d’il y a 40 ans. Mais les gens sont gentils et serviables. Souvent ils viennent nous féliciter pour notre véhicule «  aïe, que lindo ! « . On échange quelques mots, un sourire…

C’est à Miramar, petite ville qui n’échappe pas à son front de mer d’immeubles, mais qui a essentiellement des petites maisons coquettes et fleuries,168-20017-02-04-coquette-a-miramar

 

et dont la côte se prolonge par une succession de petites falaises et plages sauvages,173-2017-02-04-zone-nature que nous essuyons une bonne tempête, nous obligeant à changer notre camping-car deux fois de place en raison de la force du vent (150 km/h ?), nous faisant redouter la perte de nos lanterneaux ! Même à l’abri d’un petit immeuble ça tanguait dans tous les sens.177-2017-02-04-debut-de-tempete

Ce coin nous plaisait mieux que toutes ces immenses plages vues auparavant et sur lesquelles les Argentins roulent en voiture et y font leur jogging quelque soit le temps. Certains y viennent avec des camping-cars transformés à partir de vieux bus ou camions antédiluviens.

 

Nous faisons une halte courte mais agréable à Monte Hermosa Rte78 en cul de sac. Mais là encore, voirie naturelle et sablonneuse.183-2017-02-06-le-front-de-mer

 

La Rte 3 traversant toujours cultures et prairies184-2017-02-06

 

passe par Bahia Blanca tout juste bien pour le plein de gasoil et d’eau, puis descend vers deux contrôles sanitaires où seules, nos 2 pêches ne sont pas acceptées. Ouf ! et tant mieux : on en profite pour déjeuner sur place à l’ombre des eucalyptus et avaler ces fruits «  défendus « (sans que le contrôleur ne vérifie que nous l’ayons fait, ni qu’au 2ème contrôle il ne fasse de même)…cooooolllll !

Car nous arrivons en PATAGONIE…

 

LA PATAGONIE

 

Cela commence par un grand panneau nous indiquant que nous y sommes…et que les
Malouines sont Argentines!
Adieu cultures, seulement des bosquets d’eucalyptus par-ci par-là et une végétation de
petites plantes épineuses de 50cm à 1m20 environ.
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Ce qui caractérise cette immense région de l’Amérique du Sud, c’est aussi sa faune que l’on
va retrouver jusqu’en Terre de Feu: guanacos (petit lama),choiques (petite autruche),
martineta (perdrix à long cou) zorros gris (renard), peludo (tatou poilu), et gros lapins à
grandes oreilles.
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Il y a aussi des chevaux, des vaches, moins que plus haut dans le pays et des moutons (énormément en Terre de Feu). Tous se mélangent allègrement, les guanacos
étant les champions du saut de clôtures, voire de la traversée des routes!
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Ce sont aussi des plateaux sans fin dont la végétation se raréfie au fur et à mesure qu’on va
vers le sud, alternant avec des collines et vallées toujours inattendues. Donc une route
(N°3) droite sur plusieurs centaines de kilomètres parfois, et quand le soleil tape, malgré le vent de travers qui peut être fort et déstabilisant pour la conduite, il y a de quoi s’endormir (ce dont je ne me suis pas privée à certains moments(MA).
Les villes sont rares
et les petites, peu asphaltées… c’est le règne de la poussière et…des dos d’âne et de profonds caniveaux aux croisements de rues….qui font râler Bruno et tout
craquer dans le camping-car: on touche d’ailleurs souvent et l’une des roulettes arrières
posées à cet effet est partie en voyage .
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Néanmoins, nous n’y avons rencontrés que des gens
tranquilles et toujours prêts à discuter, voire à nous aider si besoin. Certaines villes
font vraiment «bout du monde «.
Nous avons choisi de longer la côte entre Carmen de Patagones et San Antonio, et ce fut un
vrai bonheur de traverser une zone de dunes
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et de longues plages notamment Bahia Creek,
ou les pêcheurs (sport national) s’en donnent à cœur joie quelle que soit l’heure du jour ou
de la nuit, et la force du vent.
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Mais la rançon de ce périple de sable et de tôle ondulée fut….une POUSSIERE PARTOUT dans le camping-car…jusque dans notre lit! Miam miam!!! Nous avons donc mis 5 heures pour décharger uniquement la soute et TOUT sortir et nettoyer.
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Tout heureux d’avoir évacué le principal, et après une nuit tranquille à Puerto Madryn,
où nous découvrons pour la première fois une eau transparente (ils proposent des stages de plongée sur place, c’est dire…),
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nous nous rendons à la presqu’île de Valdès, tant attendue. Il s’agit d’un parc national fort réputé pour la reproduction des baleines. Malheureusement, nous savons qu’à cette époque elles sont déjà reparties dans l’Antarctique…sauf une!
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Temps magnifique, nous sommes très chanceux.
Ne pouvant stationner n’importe où ici, nous avons le choix entre le camping et la
plage…que nous choisissons ( bien sûr!), juste à une douzaine de kilomètres de piste
sérieusement poussiéreuse et ondulée.
D’ailleurs, à Valdès, il n’y a que de la piste, et c’est
immense puisqu’on y fera dans les 300 kilomètres.
On s’y baigne avec bonheur admirant la croûte rocheuse remplie de gros coquillages
fossilisés comme les huîtres.
Tôt le matin, nous filons prendre notre petit déj., à la caleta Valdès, SEULS
avec….les…manchots de Magellan(après avoir frôlé guanacos, tatous, choiques et aigles).
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Ils font un rafût pas possible, mais adorent se chauffer au soleil et sont très curieux de notre visite. Ils sont juste devant nous sur une petite falaise qui descend vers la plage de petits galets. Ils ont fait des nids partout dans le sol. Certains couvent mais beaucoup de petits sont déjà grands. Pas plus de 50 cms, ils sont trop mignons!!
La visite se poursuit par un autre parking d’où on aperçoit des lions de mer
sur une lagune de cailloux, mais il faut des jumelles pour les voir, sauf pour ces beaux oiseaux:
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 Nous longeons la côte vers le nord (très sauvage et belle), pour atteindre la pointe nord, d’où nous pouvons en voir d’autres de plus près. Les mâles avec leur fourrure fauve sont impressionnants, ils ont une sorte de crinière comme celle des très gros lions. Ils sont entourés de femelles qui ressemblent plus à des phoques roux, et de petits, noirs, dont on jurerait que certains sont morts tant ils sont avachis sans bouger sur la plage. Mais non, de temps en temps ils ouvrent un œil.
Joli site, un peu trop touristique à l’heure du repas. Tout le monde espère voir les orques
annoncés pour février, mais nous ne verrons qu’un énorme éléphant de mer se dandinant
dans les vagues et pas prêt à en sortir. Dommage!
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Voilà Valdès, c’est bien, mais il faut vraiment venir avant fin décembre pour voir de près les baleines dans le « golfo nuevo », si petit sur la carte, si immense en réalité.
Au moins, nous avons pu nous y baigner 2 jours de suite dans une eau claire.
La route 3 nous conduit plus au sud avec de très longues lignes droites sans fin et des
portions en très mauvais état (rails creusés par les camions dans l’asphalte)…un peu barbant car à part les guanacos, rien de neuf sous le soleil.
Une fois de plus, nous obliquons vers la mer à hauteur de Camarones. Alors là, c’est «le
« bout du monde pour le coup. Petit port avec un seul bateau de pêche,des jeunes qui se
baignent sur une plage de cailloux, alors qu’il fait plutôt froid.
On se croirait au fin fond de la Bretagne, du vent, frais, brrrr!
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Nous partons en direction de la piste (route 1!),
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histoire de se refaire une petite réserve de poussière supplémentaire, ce qui ne manque pas de se produire en grande quantité.
Et malgré le soleil qui va se coucher (pas sur la mer bien sûr), nous roulons au milieu des
guanacos et choiques, jusqu’à la réserve du cabo Dos Bahias où
nous dormons à la caleta Sara. Il n’y a que le jeune gardien bien sympa et nous pour déguster le calme de cette nature protégée, à l’abri du vent.
Le petit déj…..comme à Valdès….avec …les…manchots
! SEULLLS!!! Oui? mais là, ils nous attendent SUR le parking, devant l’Iveco,
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et ils sont 9000 devant nous!
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Pour info, ils viennent faire leurs petits et repartent lorsqu’ils savent nager vers Avril en
direction du sud Brésil. Ils peuvent vivre jusqu’à 30 ans nous a-t-on dit. Des nids creusés dans la terre partout sur la colline. Il y a énormément de jeunes avec encore leur duvet qu’ils perdent au gré du vent. A tour de rôle, les adultes poussent des cris le coup tendu vers le ciel et se calment aussi vite. Ils se picorent leurs parasites tant qu’on dirait qu’ils se bécottent, ou parfois se «bouffent « le bec violemment. Ils vont, viennent cahin-caha, ou restent statiques au soleil de longs moments. Certains groupes rejoignent la plage de cailloux à la queue-leuleu, quand d’autres, déjà dans la mer nagent à une vitesse fulgurante. Bref, nous y restons, complètement seuls , pendant plus de 2h30, ignorant jusqu’à notre propre planète.
Quoique l’odeur locale nous ramène un peu à la réalité! Est-ce important?
Plus loin le cabo Dos Bahias est totalement balayé par de forts vents.
Nous refaisons le chemin inverse pour retrouver la route 3 (dans les 150 kms tout de même), mais c’est le seul coin plus au sud vers Comodo Rivadavia, où elle devient vraiment bourrée de trous.
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 L’herbe rase et jaunie est propice aux moutons ou chevaux. Le paysage est
plus désertique et nous découvrons des puits de pétrole.
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Pourtant nous nous rebaignons au sud comme des quantités d’Argentins qui s’approprient
la moindre plage déserte, voitures au ras de l’eau, mais sans comprendre l’utilité du sac
poubelle.
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Pour nous,c’est une nuit de plus en sauvage sur une autre plage, également la mer à nos roues, la liberté à l’état pur. Un petit bain de mer, frais, de plus aussi.
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Nous trouvons à Caleta Olivia une station haute pression pour notre Iveco: super…en un
rien de temps il est presque redevenu blanc et en 3 heures seulement, débarrassé en partie
du cumul de poussière (pire que la 1ère fois) dans la soute avec en plus, un accueil très gentil de la part du responsable de la station.
Plus tard, nous voyons un attroupement sur la plage; ce ne sont que les derniers baigneurs
arrivés: des lions de mer à portée de main et trop heureux de se dorer la pilule.
En allant encore plus au sud, c’est une alternance de vallées très dénudées et de plateaux
où la poussière vole partout.
Le vent est de la partie, et heureusement qu’il n’y a pas trop de camions car nous sommes déportés à chaque croisement; dangereux quand les rails sont reformés sur la route!!! Et n’oublions pas les guanacos qui ignorent le mot «route».
Beaucoup y laissent hélas leur peau. Des choiques aussi d’ailleurs.
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Nous faisons une halte nuit à Puerto San Julian par 15° seulement et 8° au réveil.
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Encore un coin d’une autre époque, avec des maisons en tôles…un peu sinistre, au fond d’une baie vaseuse qui semble froide et à l’abandon.
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Puis passage à Commandante Luis Piedra Buena!
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Rio Gallegos, plus au sud, ne nous plait guère mieux malgré ses massifs fleuris et son quartier de maisons chicos à l’américaine (complètement incongru dans ce coin).
Le front de mer est vaseux, juste propice au jogging le long de la route. C’est peut-être la pluie qui nous la rend si peu attirante,
malgré toute l’activité économique qui en font une ville très active et plus moderne que les autres. Nous n’aimons pas ces banlieues qui s’étirent sans charme dans des terrains vagues remplis de décombres en tous genres, comme dans toutes ces villes« du sud».
Un peu plus bas, un arrêt au bord du lac de cratère Lago Azul, malgré le parapluie, nous
ravit.
On voit nettement la coulée de lave. Le lac fait 55 m de profondeur et il y a d’autres
petits volcans dans ce secteur frontière avec le CHILI. Frontière que nous passons sans
 problème. Au contrôle sanitaire on nous prend juste le saucisson, la viande séchée, et le
concombre prévus pour les repas du jour…on leur souhaite «bon appétit! »)
Là, surprise, la route en béton est excellente et on se croirait dans la steppe russe remplie de moutons.
C’est vraiment beau et reposant même si nous avons droit à de la pluie.
Puis, devant nous c’est le bac et le Détroit de Magellan…la Terre de Feu nous attend!
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Au hasard de la route…

…et…

 

 

3 réflexions sur “ARGENTINE

  1. Martine Dumazeaud 24 février 2017 / 19 07 48 02482

    La Patagonie, le rêve majuscule!!!
    Le voyage va prendre tout son relief, j’attends avec impatience la suite.
    Belle route à vous.

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  2. fischer catherine 26 février 2017 / 17 05 39 02392

    MERCI !!! merci pour tous ces bons partages…assaisonnés d’humour et, pour nous, dans le plus grand confort : sans avoir cassé la moindre roulette, ni avalé le moindre grain de sable, ni subi la chaleur ou…le trop frais. MERCI vraiment de nous permettre de vous suivre ainsi, et de vous voir
    heureux comme vous savez l’être sous n’importe quels cieux, et dans n’importe quelles petites adversités. A bientôt ? Grande affection. Catherine

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    • tinoanne 21 avril 2017 / 15 03 33 04334

      Bonjour Catherine et merci pour ton message auquel je réponds bien tardivement. Nous nous sommes posés quelques jours à Iguazu pour profiter d’un wifi qui fonctionne un peu mieux qu’ailleurs. Les chutes sont spectaculaires et on en est revenus trempés mais très heureux d’avoir assisté à cette démonstration de la nature tout en étant survolés par des toucans et…des singes en vol-plané. Nous t’espérons en bonne santé et t’embrassons affectueusement
      Marie-Anne et Bruno

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