Nous partons dès le lendemain pour La Paz par la route 4, environ 450km. Elle est incroyable, grimpant sans relâche, passant d’une montagne à l’autre. Nous en sommes encore tout surpris.
Route de camions, de chiens errants et de détritus sans fin le long des bas-côtés.
Route panoramique qui part de 2500m à Cochabamba pour atteindre les 4100m à La Paz – El alto – plus haute capitale mondiale. Route en travaux en grande partie, ce qui rend le trajet long, dangereux et fastidieux. Nous passons plusieurs cols, mais d’autres s’y rajoutent toujours plus haut. C’est un défilé ininterrompu de camions ou de minibus qui doublent, redoublent sans aucune visibilité, de préférence dans les virages, bien sûr.
La nuit nous surprend en altitude et après quelques kilomètres très stressant, nous faisons halte sous l’unique réverbère d’une place de village peu accueillant et bien mal entretenu. Même l’église est à l’abandon.
Le lendemain, nous rejoignons un immense plateau agricole assez peuplé et bordé de collines.
C’est l’époque des moissons à la main ou au tracteur.
Partout on voit que les montagnes ont été cultivées de longue date et jusque très haut en altitude. Des murets de pierres font office de clôture.
Le village de Sica Sica possède l’une des plus vieille église coloniale en pierres. Hélas, impossible de la visiter, l’unique personne qui a la clé étant partie manger !
Un dernier péage comme il y en a tant sur les routes Boliviennes…
…et nous rejoignons les faubourgs de La Paz adossée à la cordillère Royale toute blanche.
Et revoici la pollution!
Nous nous garons au parking payant de l’aéroport.