Et le rêve est devenu réalité !
Ces îles volcaniques à 1200kms et 1 heure 40 de Guayaquil sont au nombre de 6 pour les plus grandes environnées d’une multitude de plus petites. Elles sont apparues il y a environ 5 millions d’années et sont tributaires des mouvements du magma, certaines ayant disparu, d’autres subissant encore de fortes poussées parfois accompagnées de coulées de lave. Sous l’effet du courant de Humbolt, les eaux profondes et froides venues de l’antarctique remontent favorisant la prolifération du plancton, et donc, des poissons.
L’archipel n’a connu la présence humaine qu’à partir du 16è siècle où il a servi de refuge aux marins en détresse, mais aussi, aux pirates et aux baleiniers. Ces derniers sont à l’origine d’une chasse massive de tortues qui représentaient un stock de viande fraîche à bord.
Les Galapagos regorgent d’oiseaux divers splendides, colorés et inconnus du continent, de tortues marines et terrestres géantes, d’iguanes marins et terrestres, et d’une foule d’animaux et de poissons endémiques. La règle d’or est de ne pas les touchers, et encore moins de les nourrir. Moyennant le respect de ces règles, les animaux ne craignent pas l’homme, se laissant approcher, étant eux-mêmes assez curieux de nous voir les observer de près.
Un zodiac vient nous chercher au port……premier contact
Nous montons à bord du petit yacht, Isabela II. Construit en 1979 et rénové en 2014, d’une longueur de 55 mètres et doté de 20 cabines, il est superbe avec son petit air vieillot. Il est ancré à Puerto Baquerizo Moreno, sur l’île de San Cristobal, la plus à l’est où nous avons atterri.
Tout est agréable à bord, bien pensé, très bien organisé et sécurisé. Nous avons la chance de n’être que 18, essentiellement anglais et canadiens, et seulement 4 à parler espagnol, un couple d’Alicante et nous. Nous aurons donc Nancy juste pour nous 4, une jeune guide très sympathique et érudite, amoureuse de ces îles et surtout de leur faune. En fait nous avons la chance d’avoir à bord 4 guides naturalistes pour 18 passagers.
Nous alternons chaque jour promenades à terre ou en zodiaque le long des côtes, et snorkeling, en général 2 plongées d’une heure par jour, ce que nous rêvions de faire.
Le yacht se déplace d’îles en îles, surtout la nuit, nous faisant gagner un temps précieux. A bord, le chef cuisinier nous bichonne, le personnel discret et attentif est à nos petits soins, et l’équipe des guides nous propose en soirée des exposés sur les Galapagos .
Les temps de détente libres sont bien étudiés afin que nous puissions nous reposer entre deux plongées. Il y a même un jacuzzi sur le pont supérieur que nous aurons été seuls à utiliser et une petite salle de sport.
Chacun est libre de choisir ce qu’il veut faire tout au long de la croisière.
Le circuit commence à San Cristobal (environ 8000 habitants), par une visite au centre de préservation des tortues terrestres, situé dans les nuages sur le Cerro Colorado. Comme partout ici les sommets sont couverts de nuages, voire de brouillard – la » garua » -, ce qui permet des cultures équatoriales diverses. Le sommet le plus haut culmine à 896m.
En partie basse, les îles offrent un spectacle désertique de roches de lave noire couvertes d’arbres gris qui peuvent se parer de fleurs jaunes en saison humide, et de plusieurs variétés de cactus.
Nous nous réveillons le deuxième jour dans la baie circulaire de Genovesa, au nord, après avoir traversé la ligne de l’équateur dans la nuit. Le site est stupéfiant : nous sommes amarrés dans un ancien cratère envahi par la mer à la suite de l’effondrement d’une de ses parois. Devant nous, falaises grises, rosées et noires couvertes de ces arbres gris que l’on croirait recouverts de cendres ou morts. Ce sont des » Palo santos » dont les branches, une fois mortes, peuvent être brûlées comme encens, ou contre les moustiques.
Des milliers d’oiseaux vivent ici : fous ( » piqueros « ) à pattes bleues, fous à pattes rouges qui ont là un lieu de nidification spécifique, fous de Nazca, oiseau tropical à très longue queue fine, frégates, » cucuves « , » lechuzas « .
Nous débarquons avec le zodiaque, à Prince Phillip’s Steps,…
…et, grimpant sur la petite falaise, nous suivons un sentier de lave solidifiée, avec des failles et des tunnels très impressionnants.
Nous allons d’oiseau en oiseau… Les bébés ont leur duvet, les jeunes ont un plumage marron, leur merveilleuse couleur de becs et pattes n’apparaissant qu’une fois adultes.

fous de Nazca
oiseau tropical
Lechuza de campo
Paloma
Gaviota
Cucuve
Frégate jeune et adulte
Des petits iguanes marins noirs sont agglutinés sur les rochers.
Nous repartons enchantés de ce spectacle
Notre premier snorkeling à Darwin Baie dans une eau un peu fraîche nous offre un saisissant spectacle de gros poissons multicolores, de deux gros requins et un requin marteau pour Marie-Anne, de tortues, de raies dorées, de lions de mer, de gros oursins, et tant d’autres…
En fin d’après-midi, un petit tour sur une plage de sable blanc, nous permet d’admirer à portée de main des frégates au long bec crochu. Elles ne se posent pas en mer. Très rapides et parfois agressives, elles essayent de voler le poisson pêché par les autres oiseaux. Pour attirer les femelles, le mâle gonfle sa gorge qui se transforme en un véritable ballon rouge, mais nous ne sommes pas à la saison des amours. Dommage !Ce n’est que le début d’une très longue série de belles découvertes !
La soirée est consacrée à l’observation des constellations en compagnie des guides, dans un ciel rempli d’étoiles.
Repassant l’équateur vers le sud, nous nous retrouvons le lendemain sur l’île de Santiago beaucoup plus grosse à Buccaneer Cove. Ici les falaises sont hautes, creusées de grottes, et les plages rougeâtres.
L’eau est encore plus fraîche ( 18°). C’est l’occasion de jouer avec de jeunes lions de mer qui n’attendent que ça sous l’oeil attentif de leur mère. Marie-Anne se fait doubler par une immense raie manta qui finit par disparaître dans les profondeurs. Remontés sur le zodiac, nous voyons d’autres raies apparaître (mantas) avec lesquelles un des plongeurs du groupe s’amuse un très long moment, ainsi que des raies aguilas, tandis que nous apprécions le spectacle de haut. Incroyable ! C’est un vrai jeu de cache-cache entre nous et les raies qui ont vite fait de s’éloigner…avant de revenir, curieuses.
La deuxième plongée nous montre de nouveaux poissons tous plus colorés les uns que les autres, et de grosses tortues broutant les algues vertes, tandis que les lions de mer passent et repassent.
Lors de l’excursion sur l’île à Puerto Egas, nous voyons les restes d’une maison où vivait le patron d’une ancienne mine de sel qui utilisait des prisonniers comme main d’oeuvre jusqu’en 1950.
Mais l’île est plus connue pour avoir accueilli en 1835 Charles Darwin, qui, bien que n’y séjournant que 5 semaines constata une évolution des espèces jamais rencontrée ailleurs. De retour en Angleterre, l’observation des oiseaux comme les pinsons lui permit d’élaborer sa célèbre Théorie des espèces publiée 24 ans plus tard. Ce cas du pinson est emblématique, et en 2006, une étude de l’Université de Princeton a démontré qu’un pinson débarqué sur l’île de Daphné, plus gros et plus fort que le pinson local a contraint ce dernier à s’adapter à un type différent de graines plus petites, si bien que son bec a rapetissé en quelques années. Comme quoi l’évolution peut être rapide !
Côté végétation, nous sommes surpris de pouvoir toucher les gros cactus dont les épines sont…molles, en raison de l’absence de prédateurs. (même théorie de l’évolution ).
Ici nous admirons de gros iguanes marins, qui recrachent par un violent jet le sel avalé,..
….et des familles de lions de mer dont les petits grognochent pour attirer l’attention de leur mère.
D’autres son facétieux.
Les crabes oranges ou rouge vif sont légion, sans doute les animaux les plus craintifs de cette faune si variée. Il faut dire qu’ils ont des prédateurs.
Les petits » canarios » nous suivent à distance.
Pics et Hérons guettent les poissons.
Et nous levons l’ancre…
Passant pour la troisième fois l’équateur de nuit, nous nous retrouvons le matin à Punta Espinoza sur l’île Fernandina tout à l’ouest, où se trouve l’un des volcans les plus actifs, » la Cumbre « , mais qui dort paisiblement cette fois-ci.
Sur l’île, le sol noir est plissé, y poussent des cactus » brachy-cereus » marrons.
Nous voici face aux premiers cormorans endémiques. Ici, ils ne volent pas, leurs ailes étant réduites de trois quart, tandis que leurs plumes ne sont pas protégées par l’huile secrétée par les glandes que possèdent les autres cormorans que nous connaissons. Ils pêchent donc souvent depuis les rochers, et quand ils vont dans l’eau, ils sont contraints de faire sécher leurs plumes.
Ce phénomène a renforcé la Théorie de l’Evolution des espèces de Darwin, qui a publié son livre le 24 Novembre 1859. C’est l’occasion de fêter cet anniversaire à bord avec gâteau et explications détaillées sur sa vie par le manager de la compagnie de croisière qui nous accompagne.
Les iguanes marins sont ici bien plus gros et mesurent plus d’un mètre pour les mâles. Malgré leur tête peu sympathique, ils restent inoffensifs.
Ils vivent en parfaite harmonie avec les crabes, les lions de mer et les tortues marines, puisqu’ils s’alimentent d’algues.
Notre sortie snorkeling se fait encore dans une eau à 18°, et nous nageons au milieu de ces animaux peu farouches.
Les poissons sont une fois de plus différents, très colorés comme les poissons perroquets, ou les » vieilles » et de gros poissons oranges.
Nous sommes frôlés par de petits manchots très rapides. Ces » pinguins » ne dépassent pas 35cm, et sont les plus petits au monde.
Nous nous dirigeons ensuite vers l’île » d’Isabela » en face. Marie-Anne aperçoit des dauphins, le signale au commandant, qui immédiatement fait demi-tour. Nous admirons un gros groupe de ces mammifères en train de pêcher dans tous les sens.
Après un tour en kayak vers la grotte de » Tagus « , nous abordons sur Isabela, l’île a plus grande des Galapagos qui possède 5 volcans actifs par intermittence. Dans cet archipel, les volcans ont un sommet qui, vu de la mer paraît plan, car creux, ce qui ne les fait pas ressembler à un cône classique.
Mais ils » dégueulent » de la lave dont nous pouvons voir les longues coulées noirâtres au-dessus de la caldera du » lac Darwin » remplie d’eau salée.
Ici la végétation au pied du volcan Darwin est encore plus aride et la vue splendide.
Nous faisons un tour en zodiac, admirant de près pélicans, petits manchots, cormorans, iguanes et fous à pattes bleues.
Le lendemain, tôt, descendant le canal Bolivar entre les deux îles, Marie-Anne aperçoit de nouveau un gros groupe de dauphins chassant. Le commandant, Victor, se frotte les mains, et vire immédiatement de bord, moteur à fond pour s’en approcher, créant une joyeuse excitation sur le yacht. Quel bonheur de les voir sauter dans tous les sens et passer le long du bateau. Ils ne sont pas si petits que ça.
A » Urbina Bay » sur l’île d’Isabela, poussent des arbres à la sève vénéneuse, les » Mantanillos « , dont seules les tortues terrestres peuvent manger les fruits ressemblant à de toutes petites pommes. Les guides nous mettent bien en garde de ne pas les toucher.
Nous voyons quelques spécimens de ces tortues ainsi que de gros iguanes terrestres jaune-orangé qui se font de grands terriers creusés dans le sol.
Des blocs de coraux sur le sentier sont la preuve que l’île est bien sortie du fond de la mer. En effet, un soulèvement marin s’est produit en 1954 suite à l’activité volcanique du volcan Alcado.
C’est plus tard, après avoir admiré le vol des frégates au-dessus du bateau, dont on peut voir le cou rouge des mâles,…
…que Marie-Anne repère plusieurs jets d’eau sur la mer, et des dos noirs…des baleines ! Elles sont hélas un peu loin, et l’apparition est fugace.
Nous remontons le long » d’Isabela » vers la ligne de l’équateur, et le yacht stoppe dans la baie » Punta Vicente Roca » à l’abri de la forte houle.
Nous plongeons dans une eau encore plus froide et nous retrouvons cernés de toutes parts de tortues : devant, derrière, à droite , à gauche, dessous. Bruno grelotte au milieu d’une cinquantaine de tortues ! Comment les éviter ? Aucun problème, elles, elles savent et en toute tranquillité. Les mâles ont une queue triangulaire assez longue et sont énormes (80 cm …et 100kg)… nous les frôlons.
Nous voyons des raies pastenague posées sur le sable. Leur dard est un vrai couteau, et pas question de les approcher de trop près.
Des étoiles de mer » chocolat » sont éparpillées par-ci par-là au fond.
Un nouveau tour en zodiac le long des falaises du volcan » Ecuador » clôture cette journée. ( manchots, fous de Nazca, à pattes bleues, « gaviotines », pélicans, pics et bien d’autres…)
Puis le commandant et son équipe nous offre le champagne et un diplôme confirmant que nous sommes bien en train de passer l’équateur ( une nouvelle fois), au droit du » Cabo Berkeley » sur fond de sirène du yacht. C’est là que nous voyons, tous, cette fois, les jets d’eau de baleines et leur dos noir. Comme pour les dauphins, le yacht fait un grand demi-tour pour les suivre un temps, mais elles filent trop vite !
Le coucher de soleil met fin à ce délicieux moment.
Ayant vogué toute la nuit, et repassé l’équateur vers le sud cette fois, nous abordons la petite île de » Rabida » à » red-beach « . Le sable ferrugineux est rouge. Une petite lagune y accueille parfois des flamands roses.
Notre dernière plongée n’est guère plus chaude. Ici, il y a des coraux blancs, des anémones oranges, et de nouveaux poissons splendides et inconnus, dont de très gros, gris qui ne font que passer. Nous sommes admiratifs de belles étoiles de mer grises à pointes oranges et d’autres encore.
Nous restons un bon moment à profiter des abords rocheux de cette jolie plage, surpris de découvrir sans cesse de nouvelles espèces de poissons si colorés et spectaculaires, comme ce long poisson turquoise et très effilé dont nous ignorons le nom et que nous n’aurons pas pu photographier, hélas.. Par contre, ceux du groupe qui ont préféré faire un tour en bateau à fond de verre, ont eu la chance exceptionnelle d’admirer un rarissime » Pez Sol Oceanico » dont la hauteur peut atteindre 3m et le poids, plus de 100kg. Leur guide a pu le filmer:
Le bateau va rejoindre plus tard l’île de » Santa Cruz » où nous abordons pour monter sur le petit » Cerro Dragon « .
Lieu de vie de gros iguanes terrestres, mais lieu hostile toujours, avec des amas de roches volcaniques, des cactus, une jolie lagune, et des plages idylliques, mais interdites (afin de préserver la faune).
Le Parc des Galapagos est sublime, car si les règles y sont strictes, elles permettent aux touristes d’en voir l’essentiel et de pouvoir approcher des animaux nullement effrayés comme nulle part ailleurs. Afin d’éviter d’en limiter le nombre, la quantité de bateaux est très réduite et les sorties pédestres ne doivent pas se faire en même temps.
En fin de croisière, le chef nous a préparé de délicieux médaillons de grosses crevettes…
…l’équipage se dit ravit de notre petit groupe sympathique et joyeux, et nos guides nous font une projection des photos d’animaux que nous avons vus avec eux sur terre et dans la mer…montage photos réalisé la nuit précédente, qu’ils nous offrent chaleureusement !
Voici Emilie, commissaire de bord, le chef cuisinier, le commandant Victor, les 4 guides naturalistes, Walter, Cristofer, Nancy et Dennis.
( Nous pensions avoir l’intégralité de leur reportage photos…mais nous nous rendons compte, au moment de faire le blog, qu’ils nous ont fait une petite sélection de leur montage : dommage. En ce qui concerne nos propres photos sous-marines, soyez indulgents, car elles sont re-photographiées sur les films pris par Bruno).
Le dernier matin, nous allons voir sur l’île de » Santa Cruz « , une réserve de très grosses tortues terrestres (jusqu’à 1m30 de long !). Elles sont d’une lenteur exaspérante, soufflent quand elles rentrent leur tête, mais ont un long cou pour atteindre les plantes qu’elles aiment.
Chaque espèce s’est modifiée en raison de l’écosystème local, y compris d’une île à l’autre.
C’est sur cette dernière image que nous quittons le groupe à regret, car nous restons deux jours de plus sur l’île.
Un taxi nous arrête devant l’entrée d’un long tunnel de lave. Tortueux, il mesure 8 à 12m de haut sur 6 de large en moyenne. Nous sommes seuls dans le noir, avec notre lampe de poche : c’est assez impressionnant, et cela sent le brûlé.
Installés dans un hôtel de Puerto Ayora sur Santa Cruz,… … nous passons un après-midi sur la plage proche de » Tortuga Bay » et nous rendons à la » Baya Mansa « . Comme ailleurs des iguanes s’y prélassent en famille.
L’accès est volcanique et désertique. Y poussent des cactus » Opuntia « , au tronc orangé et lisse, dépassant les 10m de haut.
Le lendemain, nous partons en hors-bord avec 8 Allemands faire du snorkeling, sur l’île très sauvage de « Pinson » à 1h30 de là.
Dans une petite anse, en suivant notre guide plongeur, nous nous trouvons au-dessus d’un gros » tas » de requins dont certains nous tournent autour, mais…pacifiquement, si on ne les touche pas.
Un très gros mâle, lion de mer nous frôle en grognant car nous sommes sur son territoire, et il vaut mieux s’éloigner car il pourrait mordre.
Là encore nous voyons de nombreux poissons, des gros, des petits…et des tortues !
….hélas nos photos de films ne rendent pas les couleurs vives ou pastel.
En début d’après- midi, nous revenons vers Santa Cruz sur une petite baie bordée de rochers noirs et de mangrove, remplie de raies Pastenagues, qu’on » survole » sans s’en approcher bien sûr, tandis qu’elles nous regardent avec leurs grands yeux curieux, mais pas vraiment avenants.
Le guide nous montre un serpent ( « serpiente des Galapagos « ), plus d’un mètre, brrr !
Des petits requins à pointe noire vont et viennent autour de nous, indifférents. Il y a même des poissons aux tons rosé, avec une moustache marron sur la lèvre supérieure. Comme quoi chaque » spot » est différent, et nous sommes loin d’avoir tout vu.
Pourtant, après une délicieuse langouste dégustée le soir dans un petit restaurant de rue,
…nous nous sentons immensément riches de toutes ces images incroyables qui trottent dans notre tête. Indescriptibles, ces îles sont à la fois toutes les mêmes, et pourtant chacune possède sa propre particularité. Pas un jour qui n’ait ressemblé au précédent.
Beauté sauvage toujours renouvelée, chance d’avoir eu du soleil pour nos navigations. Un seul regret, peut-être : à cette époque, l’eau varie de 17 à 23 degrés selon les lieux. Bruno est souvent sorti grelottant de ses plongées malgré la combinaison.
Mais qu’importe devant un tel spectacle et une nature si authentique et si proche.
Santa Cruz compte un peu plus de 16000 habitants, mais les villes comme Puerto Ayora, sont propres et tranquilles. Les habitants, habitués aux touristes – qui les font vivre -, font tout pour rendre leur séjour agréable et intéressant. Les guides, obligatoires pour nombres d’excursions, sont sympathiques et attentifs à leur merveilleux lieu de vie. Une des priorité a été et est toujours de protéger les espèces endémiques menacées par les plantes comme les mûriers ( ronces locales), et les animaux apportés du continent depuis la colonisation de l’archipel à partir du 18è siècle (chèvres, chats, chiens, rats, plantes diverses, et …touristes depuis les années 60). Les autorités du Parc prennent des mesures drastiques à juste raison pour la protection de l’archipel.
Quel beau périple !!!!!!