Bogota, capitale de la Colombie…
Nous avons beaucoup de mal à trouver le garage Iveco; la » calle 17 « , qui commence en ville à l’est, se poursuit grosso modo à l’ouest…mais encore faut-il la retrouver à l’autre bout de la ville car elle s’interrompt à plusieurs reprises. Ici, c’est un vrai casse-tête pour trouver une adresse, et rares sont les gens qui » connaissent « . Alors on délègue un taxi qui, mieux informé finit par nous y amener. Nous y passons 2 jours et 2 nuits, enfermés et seuls, le temps de faire les révisions habituelles : vidanges, filtres, plaquettes de freins, et courroie de distribution. Une chance, ils ont toutes les pièces.
Le patron est un homme vraiment charmant et efficace.
Nous restons deux jours de plus à Bogota, garés en plein centre historique dans le quartier de la Candelaria, sur un parking gardé.
Nous visitons d’abord le magnifique , admirable et moderne musée de l’or. Les collections sont exceptionnelles: des centaines d’objets en or mais aussi des sculptures en pierre, en os, des poteries finement décorées…
Puis nous nous rendons au musée militaire qui rappelle que la Colombie a fait la guerre de Corée avec la France, comme nous l’explique fièrement le militaire qui nous accueille.
Et cette étonnante « collection » de grands bandits trafiquants en ciroplastie réalisée juste après « l’intervention » de la police. Leurs noms?…alias: Sangre Negra, Robatico, El Mosco, Puente Roto.
Enfin, nous terminons par le musée Botéro que Marie-Anne n’aime vraiment pas.
Le Président et la Présidente…
des bronzes, des marbres et bien sûr des dizaines de peintures. On aime…ou pas!
Le centre ville n’est pas exceptionnel, notamment la place très minérale Simon Bolivar où se font face cathédrale, Palais de Justice, mairie et Siège du Congrès, tandis que le Palais Présidentiel ( Casa de Narino) est juste derrière. Les bâtiments datent des 19è et 20è.
Et la voiture du Président qui part « déjeuner ».
Seule la chapelle du couvent Santa Clara, désormais un musée, vaut la visite pour ses peintures et décorations murales.
Il reste encore quelques vieilles maisons coloniales dominées par le Cerro Montserrate ( 3150m), auquel on accède par téléphérique, sur lequel se trouve une église blanche, lieu de pèlerinages.
Le quartier des affaires fait un peu vieillot, mais nous sommes surpris par le quartier nord, très chic avec des maisons de style hollandais.
Les grandes avenues et les parcs aèrent cette métropole, au fond assez attachante, bien que constellée de tags…jusque sur les vitrines. Certains sont originaux.
Nous nous y baladons en toute sécurité, mais de jour car la police veille, tandis que la nuit, mieux vaut éviter de se retrouver au milieu des drogués ou des mendiants.
Si nous préférons l’urbanisme de Bogota à celui de Quito, nous avons hâte de retrouver la nature. Mais cette capitale est très étendue, et la campagne se mérite !
Nous roulons non loin jusqu’à Zipaquira. Outre une jolie place centrale et son église épurée…
..là se trouve à 180m sous terre, une incroyable cathédrale de sel creusée bénévolement par les mineurs. Elle a remplacé en 1995 une église, elle aussi construite dans le sel et qui s’était effondrée. Les mineurs avaient l’habitude d’ériger de petits autels à titre de protection, tant le travail était dangereux. Cette mine exploitée depuis les indiens, pour qui le sel était une monnaie d’échange, est toujours en activité.
Une très belle mise en lumière d’un chemin de croix fait le long de galeries de 16m de haut nous conduit jusqu’à la cathédrale. Longue de 75m, elle nous stupéfie par ses dimensions. Nous restons bouche bée !
La croix creusée dans la paroi mesure 16 m de haut et 8 de large.
Même le lustre de fabrication italienne est en sel, métal, et verre, mettant en valeur le plafond à la croisée des galeries d’entrée.
D’énormes colonnes de sel rondes , à peine ébauchées, symbolisent des piliers.
Ici se donnent des concerts, et se célèbrent messes et mariages. Les » marchands du temple » ont aussi squatté quelques galeries, tourisme oblige.
Un curieux lac de sel recouvert de 10cm d’eau renvoie le reflet parfait du plafond.
C’est bien la Colombie : des lieux uniques à proposer aux visiteurs, mais reliés entre eux par des kilomètres de routes montagneuses très sinueuses et pentues. Souvent les arbres de bord de route occultent le paysage, tandis qu’il est impossible de s’arrêter, faute de parkings ou de » miradors « . C’est pourquoi les trajets sont usants et dangereux surtout en camping-car. Nous aimons tant pouvoir nous arrêter, découvrir et admirer, mais ici c’est vraiment difficile.
Nous nous dirigeons jusqu’à la laguna de » Guatavita » dans un environnement vallonné.
Celle-ci est ravissante, toute ronde et envahie d’une forêt, les pieds dans l’eau. Le haut du cratère est couvert de plantes variées, comme les » fraijoles » où volettent des colibris.
Dommage qu’il faille se mêler à un groupe de 30 personnes pour suivre le sentier qui surplombe le lac en compagnie d’un guide bavard, et d’une lenteur exaspérante.
Il s’agit d’un lieu sacré des indiens Muiscas dont le chaman, recouvert de poussière d’or, se mettait en rapport avec l’au-delà grâce à la brillance de l’or et offrait aux dieux, en les immergeant depuis son radeau, des petits personnages en or porteurs de voeux : les » tunjos « .
Pas étonnant que les Espagnols, croyant trouver là l’Eldorado, puis des chercheurs anglais et américains, aient essayé de vider le lac pour retrouver les trésors…presque en vain, puisque le » balsa muisca « , petit radeau tout en or, est une des rares pièces trouvées…mais dans une grotte à proximité !
Aujourd’hui les gardes indiens du parc laissent la végétation repousser à son idée afin de refermer la brèche ouverte dans le rocher par les chercheurs de trésor, souillant ainsi ce lieu sacré. Pour les descendants des Muiscas, ce lac circulaire représente toujours un centre d’énergie sacré.
Tout près se trouve l’immense barrage de Tominé (2700m), très prisé des Bogotanos. Comme dans de nombreux endroits, de belles propriétés ont la vue sur le lac et à cette époque, la route comme les rives sont bordées de massifs de mimosas en fleurs.
Une bonne route nous amène au nord à Tunja, capitale du Boyaca, une des villes les plus froides de Colombie. Les vieux bâtiments espagnols ont été restaurés.
Hélas, ce lundi, la plupart des musées sont fermés et les informations touristiques restent, comme souvent, inexistantes et incomplètes. Seule la maison-musée du Général Gustavo Rojas Penilla, dit » dictateur » (1953-1957), est ouverte à la visite.
Nous voici seuls avec Martha, conservatrice passionnée, et très admirative de cet homme mort d’une crise cardiaque (malgré sa pile…)… et à qui la Colombie doit son réseau routier et les femmes leur citoyenneté!
Elle nous précise avec fierté que cette région du Boyaca a fourni 13 Présidents à la Colombie, dont seulement 4 sont allés au bout de leur mandat !
C’est là aussi au » puente de Boyaca » que Simon Bolivar a battu les Espagnols en 1819, donnant l’Indépendance à la Colombie.
Villa de Leyva n’est pas très loin : c’est un des » must » du pays, situé dans une petite vallée cernée de collines un peu pelées, un des plus beaux villages, déclaré monument national en 1954.
Les maisons sont toutes blanches, aux huisseries et balcons verts, tandis que le centre entièrement pavé entoure l’une des plus grandes places de Colombie, 120mX120m, la Place Mayor,
sous un oeil implorant…
Bien sûr, boutiques à touristes, hôtels et restaurants se succèdent de rues en rues. Aux alentours, de belles villas conservent dans l’ensemble, le même style, mais à part cette architecture coloniale, il y a peu de choses à découvrir ; aussi les habitants ont imaginé des sorties à cheval ou à vélo et ont créé un petit musée de fossiles du crétacé, trouvés dans le secteur.
Compte tenu de la chaleur écrasante, nous poursuivons vers le nord jusqu’au petit village colonial tout aussi touristique de Barrichara. Inutile de préciser que nous passons des pâturages à la végétation tropicale où poussent caféiers, bananiers, palmiers et de très longs lichens qui pendent des arbres couverts aussi de broméliacées.
Puis ce sont des zones plus sèches avec torrents et rochers pour les amateurs de rafting et de varape.
Nous nous arrêtons dans un camping très calme avec même des roulottes, d’où nous observons les oiseaux et un superbe coucher de soleil.
Barrichara nous plaît d’emblée avec ses rues pavées, ses maisons soignées et fleuries, aux toits traditionnels en tuiles et bambou, ses églises et petites chapelles, son cimetière original, ses artisans, sa vue sur le canyon du rio Suarez, son calme et sa tranquillité.
Nous y rencontrons Martha, ancienne architecte et aquarelliste passionnée, amoureuse de ce joli village. De là nous partons faire le » Camino Real « , ancienne route entièrement pavée construite par les » Guanes « . Ce large chemin descend sur 9km environ de Barrichara au petit village de Guane. Totalement bucolique, il nous laisse entrevoir, vaches, chèvres, oiseaux colorés et charmeurs dans une végétation un peu chaude de cactus et d’arbres secs.
Pour plus de confort, nous remontons en bus.
Rejoignant la ville de Bucaramanga, c’est une surprise de » survoler » par une superbe route très sinueuse, le vertigineux canyon sec de Chicamocha.
Un gigantesque complexe touristique avec piscines, téléphérique et attractions diverses fait le plein de Colombiens.
Bruno passe, sans s’arrêter, talonné par bus et poids lourds, qui foncent comme toujours, surtout dans les lacets en descente.
Nous évitons Bucaramanga, capitale du Santander, grosse ville moderne que nous abordons de nuit, le pire pour se stationner entre immeubles et autoroutes ! Nous trouvons plus loin un parking gardé d’où nous repartons sous le soleil vers le sud et le triangle du café dont on nous a beaucoup parlé.
La végétation tropicale est de retour avec des cacaoyers, mais aussi des pâturages pleins de vaches, puis à nouveau la forêt dense et variée. Tout est fonction de l’altitude. En quelques kilomètres, tout peut changer ici.
Nous voici dans la vallée du grand fleuve Magdalena qui se jette dans la mer Caraïbe. Il y a ici des puits de pétrole. Il fait chaud, et nous profitons pour une fois, dans une hacienda où nous sommes seuls pour la nuit, d’une piscine à l’eau trop chaude que nous partageons avec ce serpent venu, comme nous, pour se rafraîchir .
Par une jolie route de crête nous pénétrons plus tard dans la zone caféière, ( où ne poussent pas que des caféiers ), fierté des Colombiens. La région fut colonisée au 19è par les » Paisas » au moment de la » colonizacion antioquena « , culturellement liée à Medellin qui se trouve à 200km au nord.
Nous montons jusqu’à 3700m et la végétation a encore changé, mêlant sapins et forêt tropicale. La descente n’est que virages sur virages : épuisant !!
Nous voici au bord du Parc National » los Nevados » où se situent les volcans enneigés à plus de 5000m dont le Nevado del Ruiz (5321m). Rien à voir avec l’Equateur : ici ils sont plutôt aplatis..et cachés par les nuages, ce jour.
Evitant la ville de Manizalès si pentue qu’elle a un réseau de téléphériques, nous nous rendons juste par curiosité aux thermes de Santa Rosa à environ une heure de route. Généralement, nous évitons les thermes, redoutant foule et » petites bêtes indésirables « .
Les thermes où nous nous imaginions seuls perdus dans la forêt au bout d’une piste, sont en fait TRES fréquentés, et ravissants.
Petite surprise que cette » eau de Vichy « . Des piscines d’eau fumante à 40° environ, bien trop chaudes, font le plein de touristes tandis qu’une magnifique cascade forme écran en fond de site. Là, l’eau doit être à 20 ou 22°, parfaite pour Marie-Anne, mais très froide pour bon nombre de Colombiens.
Nous nous régalons en ce lieu magique, alternant eau brûlante et douches fraîches, quand soudain, apparaissent Martin et Rémi, nos amis vus en Equateur !!
Joie des retrouvailles avec Sabine et la petite Anna, le soir dans un beau camping.
C’est l’occasion aussi de partager une très agréable soirée avec leurs amis baroudeurs : Jean, Emilie et leur fils Charlie. Nos routes se séparent une nouvelle fois.
Dans cette région, nous sommes frappés de croiser des Colombiens à la peau et aux yeux clairs, et aux cheveux châtains. Ce sont des descendants des colons venus d’Antioquia qui fuyaient les guerres civiles du 19è. Nous croisons aussi une multitude de jeep » Willis « , jeeps de la deuxième guerre mondiale, améliorées.
Toujours surchargées, elles servent de taxi ou de moyen de transport des gros sacs de café et de bananes plantains. Cette jeep est si Colombienne qu’un » yipao « , c’est à dire jeep chargée, est considéré comme une unité de mesure, soit 20 à 25 sacs d’oranges.
De là, évitant Peirera, …nous roulons vers la vallée la plus réputée de Colombie ( et pour cause ), la vallée de Cocora. Bien que située dans la zone caféière, le paysage est constitué de cônes rocheux, prairies et forêts.
Ce qui fait sa notoriété, ce sont les » palmas de cira « , palmiers à cire qui peuvent atteindre 60m, les plus hauts du monde. C’est l’arbre national de la Colombie.
Cocora, c’est MAGIQUE !
Nous partons faire une boucle de quelques 11km, où nous rencontrons des Belges et des Suisses subjugués comme nous. La signalisation est quasi nulle et on sent que les locaux font tout pour qu’on prenne des guides, ce qui est un peu énervant. Alors, seuls, nous nous fions aux traces de pas et de crottins de chevaux pour nous guider.
En tous les cas, c’est superbe et unique.
La première partie nous amène jusqu’à une » finca » fleurie où l’on peut boire un café ou un chocolat agrémentés de fromage. Ici , ils le mettent carrément » dans » la boisson …beurk ! Des colibris verts et bleus viennent butiner les fuschias.
Colibris ? Justement, le petit sentier en pleine forêt tropicale nous conduit beaucoup plus loin jusqu’à une autre » finca « …
…dont les propriétaires nourrissent ces oiseaux d’eau sucrée mélangée à du nectar de fleurs et cela donne ceci:
Ils sont juste là, trop mignons, frôlant nos têtes d’un bruissement d’ailes, allant et venant à toute vitesse. Les plus gourmands se laissent toucher.
Nous comptons ici jusqu’à 5 espèces différentes, sur la centaine recensée en Colombie. Nous sommes tous scotchés, mitraillant avec nos appareils photos. Ces adorables oiseaux sont si rapides qu’on a bien du mal à les immortaliser.
Le retour vers le hameau de Cocora nous enchante : cigales, grillons, flore variée, oiseaux, petits ponts en bois suspendus sur le torrent que nous suivons jusqu’aux prairies où paissent de bonnes grosses vaches.
Quiétude absolue et bonheur d’échanger encore un peu avec d’autres randonneurs comme ces Canadiens adorables.
Cette vallée restera à jamais dans nos yeux émerveillés.
De là, destination Salento, non loin. Très joli petit bourg dont les maisons sont peintes de multiples couleurs.
Déception : « la » chef de la police refuse sèchement qu’on stationne en ville pour la nuit. Notre pauvre camping-car risquerait de faire tâche ! Donc au lieu d’y rester, de faire nos courses, ou d’aller au restaurant, nous faisons halte dans un joli camping familial à quelques kilomètres.
Le lendemain, nous traversons Filandia, autre village qui a vu passer des générations de cultivateurs de café.
Une tour de 19m permet d’avoir une vision à 360° de la région. Un peu trop brumeux,mais on peut constater que nombre d’exploitations ont disparu.
Bruno voulant filer vers Medellin, nous ne nous éternisons pas par ici où nous ne voyons que peu de caféiers, tout compte fait. De plus, ce n’est ni l’époque des fleurs, ni celle de la récolte.
On galère quelque peu, subissant plusieurs « bloqueos » pour cause de travaux sur la route. L’un d’eux dure plus de 2 heures, juste pour la traversée d’un pont. Si bien que nous mettons bien plus de temps que prévu sur notre itinéraire. Les trajets se comptent toujours en temps passé et non en kilomètres. La gestion de ces travaux est catastrophique et c’est assez énervant.
Le nuit tombe TRES vite à partir de 18h, aussi une station service fera notre affaire pour la halte, tandis que nous quittons le triangle du café.
Toujours vers le nord, nous descendons la vallée du fleuve Cauca, le deuxième de Colombie après la Magdalena. Fort courant et eau marron.
Seul ennui, comme partout ici, on ne peut pas s’arrêter le long de la route. Pas même un petit » mirador « . Du coup Bruno enchaîne les heures de conduite souvent périlleuses en raison des imprudences des bus et gros camions qui se croient tout permis…
Certains tronçons sont en travaux, donc on passe au compte goutte, d’autres en très mauvais état et Bruno doit souvent piler pour éviter de tout casser. Un bruit suspect à l’avant droit évoque l’usure de l’amortisseur. Depuis quelque temps ça cogne et il faut redoubler de vigilance.
Nous remontons ainsi jusqu’à Santa Fe d’Antioquia au nord ouest de Medellin où nous irons ensuite. Arrivant de nuit comme souvent, nous tombons à nouveau par pur hasard sur Sabine et Martino garés dans la » posada » où nous nous engageons. Inutile de préciser notre joie et la longue soirée partagée devant nos camping-cars autour d’un bon apéro. Et le lendemain matin…
Santa Fe (500m) mérite le voyage car c’est une petite ville coloniale fondée en 1541, en parfait état de conservation. Elle était l’ancienne capitale de la région d’Antioquia jusqu’au 19è. La chaleur y est écrasante en pleine journée, mais on y admire l’unité et la simplicité des habitations dotées d’encadrements de portes en briques et pierres du plus bel effet.
Les gens de Medellin y viennent pour profiter des nombreux restaurants comme celui de ce Belge ancien antiquaire, qui en a fait une sorte de musée.
Les gens goûtent cette quiétude et utilisent des quantités de piscines disséminées tout autour.
Nous constatons aussi l’amabilité des habitants, ce qui n’était pas forcément le cas ailleurs.
Une des curiosités locales, est le vieux pont » de Occidente « , long de 291m au dessus du rio Cauca. Il est suspendu et son tablier est en bois, seules les voitures peuvent l’emprunter au compte goutte sous la vigilance de gardiens. Il date de 1895 et fut un des premiers ponts suspendus américain créés par José Maria Villa qui a participé à la création du pont de Brooklyn.
Bruno veut retourner dans un garage pour y faire changer les amortisseurs. Nous prenons donc la direction de Medellin à 80km, deuxième métropole de Colombie située à 1500m d’altitude dans une vallée étroite cernée de sommets verts et où la température est beaucoup plus clémente.